Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson se résument en trois grandes familles de besoin: les personnes nouvellement diagnostiquées qui ont besoin d'être rassurées, le gens qui veulent ensuite savoir ce qui arrivera et les aidants naturels.

Gérard Frenette explique le cheminement: «Elles viennent de recevoir un diagnostic de cette maladie neuro dégénérative et ne savent pas ce qui va leur arriver. Elles sont inquiètes et nous voulons les rejoindre le plus vite possible, donc par le biais des neurologues ou des pharmaciens. Elles pourraient se voir remettre un document simple qui leur expliquerait comment nous joindre.»

«Ensuite, les gens veulent savoir ce qui va arriver après et ils veulent continuer à recevoir de l'information. Ils veulent savoir où en est rendu l'état de la recherche. Nous devons être à l'affût et être en mesure d'aller chercher de l'information chaque fois qu'il s'en donne, donc de suivre des forums scientifiques et de suivre l'état de la recherche de nos chercheurs canadiens. Ça nous demande d'être très à jour sur les nouveaux programmes, les nouvelles approches ou encore les nouveaux médicaments.»

«Vous savez, après cinq à dix ans, les médicaments sont plus difficiles à ajuster sur la personne et demande plus de surveillance, tel que de rencontrer le neurologue deux à trois fois par année ou quatre à six fois pour d'autres. Les médicaments sont à prendre plus souvent s'ils font moins effet et des effets secondaires peuvent se développer», conclut-il.

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